Burn-out maternel et dépression post-partum

Dépression post-partum – Témoignage – Trouver la joie de se lever le matin

Pour introduire cet article publié ce jour, je tiens à préciser qu'il s'agit initialement d'une note personnelle que je m'étais adressée pour essayer de m'éclaircir les idées quand je n'allais pas bien durant mon burn-out maternel.
Je vous le partage aujourd'hui et le rend publique car il pourra peut-être trouver raisonance et aider quelqu'un qui serait en difficulté. Merci pour votre bienveillance et non-jugement.
Le souci que je rencontrais alors était la perte de motivation à se lever le matin.
La solution que j'ai trouvée a été :
1- me reconnecter à mon enfance et ce qui me rassure
2- mettre en place des actions simples

Quand est-ce que j’ai perdu la motivation et la joie de me lever le matin ?

Avant rien que l’idée d’un bon petit déjeuner me faisait saliver et me motivait pour me lever de mon lit.

Mais c’était avant quoi ?

Avant de devenir maman et en particulier maman solo. Dans ce sens où : mon sommeil a été entrecoupé de réveils pendant 3 ans, je vivais une relation de couple toxique, je vivais pour les autres mais pas pour moi.

Ensuite quand je me suis trouvée maman solo, le réveil c’était ma fille au saut du lit, même pas quelques minutes pour moi avant, c’était elle mon réveil.

Il fallait que je la change, que je l’habille -et que je m’habille aussi au passage, que je la fasse manger tout en préparant soit sa lunchbox, soit son sac pour la journée. Le temps file et c’est déjà l’heure de partir ! Sachant que j’avais aussi un job (assez cool pour l’horaire du matin).

Donc il m’est très souvent arrivé soit de sauter le petit déjeuner et me rabattre sur un pain au chocolat à dix heures, soit par un petit-déjeuner tardif chez moi qui mène presque directement à l’heure du déjeuner.

Quand j’étais jeune, j’étais sécurisée de retrouver mon bol tous les matins et de manger la même chose tous les matins : thé + céréales au chocolat ou thé + pain beurré demi-sel

Le petit déjeuner (comme la plupart des repas) est pris en famille.

Adolescente, j’étais enjouée à l’idée de :

  • retrouver mes copines à l’école,
  • discuter du dernier épisode de notre série préférée, de livres, ou de la prochaine sortie film
  • de rire,
  • de s’inventer des histoires.

Certes les devoirs à rendre, les interrogations pouvaient être appréhendés, mais apprendre de nouvelles choses m’a toujours fasciné.

Tristesse et solitude : les pièges de l’isolement maternel

Je réalise que je suis triste d’être seule, c’est-à-dire de ne pas être entourée de ma famille ni de mes amies.

Le contenu de ma journée (les activités, ce que je vais faire) ne me motive non plus suffisamment. Allez « au travail » ne m’enchante plus, et pour le moment je ne fais plus rien.

Je suis motivée quand je dois travailler sur la stratégie Instagram pour un client que j’apprécie beaucoup par exemple ou que je vais faire une présentation PowerPoint, donner une formation en atelier ou encore une soutenance orale.

Ce que j’appréhende et qui m’angoisse serait de devoir faire tous les jours la même chose.

Rencontrer d’autres personnes même si c’est à distance via Zoom ou Skype me fait plaisir.

Une solution simple et concrète pour se remettre

Solution : manger un petit déjeuner tôt ! 7h ?

Petit-déjeuner une préparation qui me donne suffisamment l’eau à la bouche pour me lever. Qu’est-ce que ce serait ? Recommencer petit à petit : un thé avec du pain beurré ou un bol de céréales.

Quand j’étais enfant c’était simple : tout était déjà prêt sur la table, plus qu’à servir l’eau chaude pour le thé, voire la théière déjà prête.

DONC :

  • préparer la table la veille au soir
  • avoir une bouilloire électrique qui chauffe l’eau en un temps record
  • avoir une belle vaisselle et une belle théière pour me préparer un litre de thé ou tisane que je peux ensuite mettre dans un Thermos.

Solutions :

  • Donner rendez-vous à ma soeur pour travailler ensemble.
  • Appeler régulièrement mes copines et copains.

La solution : se remettre en mouvement

« C’est toujours le démarrage qui demande le plus gros effort
— mais une fois propulsé tout devient plus facile. »

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