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Devenir parent

Zen soyons Zen

Pour nous les parents qui perdons notre calme.

Je perds mon calme avec bébé !  Que faire ?

Déjà il faut prendre conscience des paramètres qui me font littéralement craquer à certains moments. Quels sont-ils ?

Mon humeur, mon niveau d’énergie, ma journée de travail et l’accumulation de stress, le fait de ne pas toujours accepter ma nouvelle vie, ne plus avoir le total contrôle de ma vie, de m’obliger à changer de paradigme, l’accumulation de fatigue, la relation de couple qui fluctue, les schémas familiaux, les réactions purement biologiques, hormonales et génétiques. Des blessures et des traumatismes. Une effervescence sensorielle permanente due à une société qui ne nous encourage pas à réduire le stress et le rythme de vie. Des blessures et des traumatismes… bref un sacré sac de nœuds !

Et on arrive à culpabiliser en plus de ça !

Personnellement, j’ai mis du temps à accepter ma nouvelle vie. Tant de restrictions et d’abnégations… c’était trop pour un seul homme…

Ne restez surtout pas dans votre coin, faites-vous entourer par la famille et les ami-e-s. Le sentiment de solitude et de désespoir peut arriver très vite.

Inconsciemment nous avons tendance à chercher un coupable et il est très souvent de petite taille et est muni d’une couche. Vous l’avez deviné c’est « bébé ».

Je pensais avoir accepté ma nouvelle vie mais finalement pas vraiment ! Après quelques mauvaises nuits, des pleurs, l’impossibilité de faire ce que j’avais envie de faire… je me suis mis en colère. Une colère que j’essayais d’étouffer mais qui finissait toujours par ressortir. Soit dans les moments ou bébé ne daignait pas s’endormir même après des heures de bercement (sans violenter l’enfant bien sûr), dans le quotidien quand tu te cognes « tu as tout bonnement envie d’exploser le persécuteur » la porte de placard, la hotte, le jouet…  ou bien même avec madame lors d’une dispute.

Je suis une personne de type contrôlant, j’aime bien quand un plan se déroule sans accro et que je peux anticiper les choses.

MAIS là il n’y a que ça des accros, des imprévus, des pertes de contrôles… c’était tellement dur.

Personnellement la naissance de mon fils a fait émerger tout un tas de choses et aussi mes blessures d’enfance… je n’ai pas vu ça négativement mais plutôt une mise en lumière de ce qui devait changer chez moi ! Avec le recul c’est vraiment positif de voir ses problèmes à la lumière et d’être face au mur…

Comment j’ai fait pour rétablir l’équilibre ?

Ce que je vais dire, n’est pas conventionnel, ni cartésien, ni scientifique, en fait ça a été vrai pour moi et je vous en parle simplement

Mon processus de changement en 3 étapes.

1 prise de conscience :

Premièrement je ne suis pas le seul responsable dans cette histoire, de plus nous sommes des milliards à connaître ou à avoir connu cette situation… nous ne sommes pas de mauvaises personnes. Balayons cette culpabilité qui nous ronge quand nous n’arrivons pas à être ce que nous voulons être. Lisez mon article sur la prise de conscience sur le blog l’essentiel des parents, il saura retenir votre attention.

J’ai pris conscience de tous les paramètres qui nous poussent à devenir impatient, irritable et même parfois agressif. J’ai eu mon lot de culpabilité, de mauvais souvenirs et d’angoisses suite à de mauvais agissements… mais aujourd’hui ça change, ça change parce que je le veux et qu’il faut ça s’arrête.

Notre enfant se construit et se développe dans l’environnement que nous lui proposons. Alors si nous avons mal agît avec lui, il est important de demander pardon et d’exprimer ce qui doit être exprimé. Votre enfant comprendra ainsi qu’il est normal de s’énerver et de se mettre en colère mais que cela nécessite réparation avec un beau pardon, un bisou, un câlin et un je t’aime.

Présenter des excuses à votre enfant n’empêchera pas de garder l’autorité bien au contraire. Cela renforcera votre relation avec lui.

Il est nécessaire de ne pas présumer que votre enfant sait que vous l’aimez ou que vous l’admirez et à ce titre de ne pas lui faire des preuves d’amour. Il est essentiel d’entretenir son jardin afin que ses fleurs ne fanent pas.

2 l’identification au mental :

Vous n’êtes pas sans savoir que notre identité, notre personnalité est construite de toute pièce par les diverses influences de notre environnement. Nous avons 10000 pensées à la minute, et nous alimentons jour après jour des pensées, des circuits neuronaux qui nous invitent à reproduire des schémas. Nous renforçons des systèmes de pensées qui s’ancrent sévèrement en nous, nous faisant croire que la vie est comme ça, que je suis comme ça, que ma famille est comme ça, que mon garçon est comme ça…

Soyons objectifs… il faut tout détruire pour mieux reconstruire… arrêtons de systématiquement nous arrêter sur nos vérités qui n’en sont pas. Notre mental nous joue de sacrés tours et il est important de ne pas croire en nos illusions.

Je vous propose deux œuvres que j’ai beaucoup aimé et qui m’ont profondément aidé. « Méditer jour après jour » de Christophe André et « Se libérer du connu » de Jiddu Krishnamurti.

3 l’acceptation de ce qui est.

Le fameux instant présent dont nous entendons si fréquemment parler de nos jours. Mais il est tellement vrai et profond quand nous analysons avec conscience ce que cela signifie.

Nous avons l’habitude d’être divisé, d’être en lutte avec nous-même. Quand nous ne serons plus en lutte avec nous même, nous ne le saurons plus avec le reste du monde.

Tout changement intérieur conscient a une influence sur notre environnement.  

Alors efforçons nous d’accepter ce qui est, sans jugement et sans illusions.

Voir la vie telle qu’elle est, c’est le métier d’une vie et une puissante sagesse qui changera n’importe quel homme sur cette voie.

Un petit livre qui vaut le détour « La puissance de l’acceptation » de Lise Bourbeau.

Les 5 Astuces pour retrouver rapidement son calme.

Se rappeler des bons moments.

Effectivement, quand nous ressentons intérieurement que nous perdons progressivement le contrôle du navire, il est intéressant à ce moment-là de nous concentrer sur les bons moments que nous avons passés avec notre enfant. Un sourire, un câlin, une journée particulièrement géniale etc…

Peut-être que nous arriverons à garder notre sang froid et à relativiser.

Ecrire.

J’ai l’impression que ce sont les femmes qui écrivent le plus. Mais je pense que cette méthode peut être aussi utile pour les hommes que pour les femmes. Nous exprimer sur une feuille nous entraîne à poser un acte conscient et très réfléchi. C’est un outil qui favorise les prises consciences et les prises de consciences sont les meilleurs changements dans nos vies.

En parler autour de vous.

De tout ce que vous n’avez pas aimé dans vos comportements avec votre bébé, enfant. Vous n’êtes pas seul à agir ou à avoir agi d’une façon non adaptée. Moi par exemple, j’accueillerai sans jugement et avec bienveillance un ami parent qui se confierait à moi. Nous sommes nombreux à avoir une oreille prête à recevoir.

Respirer

Une odeur que l’on aime tout particulièrement (mettre le nez dans le café, sentir une fleur, un sachet de thé etc…) écouter un morceau de musique.

Réfléchir avant de parler.

Prendre le temps nécessaire avant de s’exprimer. Cela paraît évident et pourtant…

Réfléchir c’est élaborer une stratégie, c’est garder un certain contrôle et montrer une certaine force. Cela montre à votre enfant qu’il ne vous fait pas perdre le contrôle même en temps de crise.

La tempête aura tendance à se calmer plus rapidement si le capitaine tient correctement la barre.

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